Chapitre I
Une forme se glissa dans l’ombre d’un mur. On entendait des pas précipités de quelqu’un qui se sent traqué. Dès que la proie sortirait de la ville, l’assassin pourrait le tuer en toute liberté.
Cela faisait plusieurs heures que je guettais ce messager qui devait apporter , à un lointain château,un message que mon maître convoitait. Je ne savais ni ce que c’était, ni ce que mon maître voulait en faire.
Je le suivis par les toits des maisons tout en armant ma sarbacane. Il passa alors devant la grande porte et discuta avec les gardes qui se méfiaient de lui. Apres leurs avoir glissé quelques pièces, il passa et s’engagea dehors.
Du haut d’un rempart, je visais ma cible qui commençait à s’enfoncer dans la forêt environnante et tirai. Il se raidit, puis tomba la fléchette plantée dans son cou..
Je me précipitai vers son corps pour prendre tous ses biens. Je découvris un coffret, une dague et une cape que je pourrais utiliser lors de mes prochains voyages.
Quand je revint à la cachette, je donnai tout a mon maître. Il me rendit la cape ainsi que des pièces d’or qu’il avait pris du coffret.
Quelques années plus tard, j’étais devenu un assassin à part entière. Je tuais quiquonque pour une bonne prime.
Un jour alors que je marchais dans une ville, je vis un groupe de cavaliers surgir au détour d’une ruelle, un enfant devant eux, a quelque mêtres a peine. A l'allure ou ils allaient ils ne pouraient pas s'arreter a temps... Je couru, pris l’enfant et plongeai pour ne pas me faire piétiner par les chevaux.
Les cavaliers s’arrêtèrent et me regardèrent tandis que je me relevais et je regarda si l'enfant n'était pas blessé. Une femme arriva en courant, pris l'enfant et, les genoux au sol et le regard larmoyant me remercia.
« Bonjour humain. Merci car sans tes réflexes nous ne l’aurions pas vus ! Nous sommes les cavaliers Fügans. Veux-tu te joindre a nous ?